SARM
Il n’y a pas d’éclosion d’infection de bactériémie à SARM à Bruyère. Mise à jour le 30 novembre 2024.
À Bruyère, les soins aux patients et la sécurité de ceux-ci nous tiennent à cœur sont primordiaux, c’est pourquoi nous tenons à fournir des renseignements transparents. Ainsi, une fois par trimestre, nous divulguons les taux de bactériémies à Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (bactériémies à SARM) de nos deux hôpitaux (l'Santé Bruyère Hôpital Élisabeth-Bruyère et l'Santé Bruyère Hôpital Saint-Vincent) sur notre site Web. Au fil du temps, l’analyse de nos taux de bactériémies à SARM nous fournira de précieux renseignements que nous utiliserons pour améliorer la qualité des soins dans notre organisation.
Les taux de bactériémies à SARM constituent un des indicateurs de la sécurité des patients que publieront les hôpitaux. Ces indicateurs seront affichés sur le site Web du de la Santé publique Ontario ainsi que sur les sites Web de chaque hôpital.
La divulgation ne vise pas à faire en sorte que les hôpitaux se comparent à d’autres organisations. En premier lieu, il est important de se rappeler que les taux de nombreux hôpitaux varieront d’un mois à l’autre. En plus, il faut tenir compte des soins spécialisés offerts dans les établissements, et, par conséquent, des facteurs de risque variés. Il est donc essentiel que les taux de bactériémies à SARM soient examinés dans le contexte d’autres indicateurs de rendement.
SARM – Questions et réponses
Vous avez d’autres questions? Contactez-nous par courriel
Q : Qu’est-ce que le Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM)?
R : Le Staphylococcus aureus est un germe qui vit sur la peau et les muqueuses des personnes saines. Le Staphylococcus aureus provoque parfois des infections. Lorsqu’il résiste à certains antibiotiques, on l’appelle Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM).
Haut
Q : Que sont des infections nosocomiales?
R : Il arrive parfois que les patients admis à l’hôpital y acquièrent des infections. On parle alors « d’infection nosocomiales » (c'est-à-dire contractées à l’hôpital). Ceci peut vouloir dire que les symptômes ont débuté 72 heures après l’admission à l’hôpital; ou que l’infection était présente au moment de l’admission mais qu’elle est en rapport avec une admission précédente à ce même hôpital au cours des quatre dernières semaines.
Haut
Q : Qu’est-ce qu’une bactériémie?
R : Une bactériémie est la présence de bactéries dans le sang; on dit que c’est une infection transmise par voie sanguine. Les
symptômes peuvent s’accompagnés de fièvre ou hypothermie, d'un changement de l’état mental ou fonctionnel, et d'une chute de la
pression artérielle.
Haut
Q : Qu’est-ce qu’un cas de bactériémie à SARM?
R : Il s’agit d’un patient qui a été identifié comme étant porteur du Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) et dont le diagnostic est confirmé par un laboratoire.
Haut
Q : Quels sont les facteurs de risque pour les infections à SARM?
R : Une infection à SARM se développe habituellement chez les patients hospitalisés âgés ou très malades (dont le système immunitaire est affaibli). Voici d’autres facteurs qui peuvent également accroître le risque d’une infection à SARM acquise :
- SARM est présent sur la peau ou dans l’organisme sans provoquer la maladie (colonisation);
- hospitalisation récente dans un établissement de soins à l’étranger;
- hospitalisation antérieure ou transfert entre établissements de soins;
- présence d’une sonde à demeure (p. ex., un cathéter intravasculair).
Haut
Q : Comment traite-t-on la bactériémie à SARM?
R : Des antibiotiques spécifiques sont requis.
Haut
Q : Comment le SARM se propage-t-il?
R : Le SARM se transmet d’une personne à l’autre par contact, habituellement sur les mains des soignants. Il peut être présent sur les mains du soignant qui a touché des matières excrétées ou des articles contaminés par la personne atteinte, comme des pansements.
Le SARM peut vivre sur les mains et les objets dans l’environnement. Le SARM se répand quand l’hygiène des mains et le nettoyage de l’environnement sont inadéquats. Par conséquent, le contrôle approprié dépend de la constance des pratiques d’hygiène des mains et du nettoyage en profondeur de l’environnement des patients.
Haut
Q : Comment Bruyère contrôle-t-il la propagation du SARM?
R : Afin d’éviter de propager le SARM, nous nous assurons que l’équipe de l’Entretien ménager respecte les pratiques de nettoyage exemplaires, particulièrement aux endroits où se trouvent les patients atteints du SARM. De plus, nous encourageons grandement le personnel à améliorer leurs pratiques d’hygiène des mains. Nous veillons à ce que les patients atteints ou possiblement atteints de SARM sont mis sous précautions. Une fois que ces mesures de prévention sont mises en œuvre pour un patient atteint de SARM, les risques de transmission deviennent beaucoup plus faibles.
La bonne hygiène des mains (p. ex., se laver les mains souvent et soigneusement) est à elle seule la plus efficace de toutes les façons d’éviter de répandre les maladies infectieuses telles que la maladie associée au SARM.
On doit se laver les mains :
- après le passage aux toilettes;
- après s’être mouché;
- avant de manger et de boire;
- avant de toucher des pansements ou des plaies et après;
- lorsqu’elles sont visiblement sales (souillées);
- avant de quitter la chambre.
Rappelez au personnel et aux visiteurs de bien se laver les mains avant de vous toucher et après. Demandez à votre infirmière ou médecin de démontrer les bonnes techniques d’hygiène des mains [se nettoyer les mains en les lavant avec du savon sous l’eau courante pendant au moins 15 secondes OU en les frottant avec une solution sans eau à base d’alcool (p. ex., Purell) jusqu’à ce qu’elles soient sèches].
À Bruyère, nous sommes déterminés à promouvoir l’hygiène des mains chez le personnel qui soigne les patients. Partout dans notre établissement, nous mettons à la disposition des employés, des patients et des visiteurs du gel antiseptique pour se désinfecter les mains et du savon pour se laver les mains avec de l’eau. En utilisant les lignes directrices de la campagne "Lavez-vous les mains" du ministère de la Santé et des Soins de longue durée, nous élaborons un processus visant à vérifier les techniques d'hygiène des mains des employés. Les résultats de cette initiative seront intégrés à notre programme d'hygiène des mains.
Haut
Q : Quelles précautions prend-on pour empêcher que le SARM se répande dans l’hôpital?
R : Si vous êtes patient à l’hôpital et que vous êtes atteint du SARM, vous allez être mis sous précautions qui incluent:
- une chambre à un lit, ou une chambre à deux lits avec un espace désigné (la porte peut rester ouverte) ;
- les personnes qui donnent les soins directs doivent porter une blouse à manches longues et des gants;
- une pancarte mise à l’entrée de votre chambre pour rappeler les précautions à prendre ;
- la chambre et l’équipement utilisé dans la chambre seront nettoyés et désinfectés régulièrement ;
- lorsque les gens quittent votre chambre, ils doivent bien se laver les mains ;
- vous devez vous laver les mains avant de quitter votre chambre.
Haut
Q : Est-ce que Bruyère surveille l’évolution des cas du SARM?
R : Surveiller de près les personnes atteintes de la bactérie est une étape importante pour assurer votre sécurité. Cette surveillance nous permet de savoir s’il y a un problème à l’hôpital et, si c’est le cas, d’évaluer l’étendue du problème. Nous répertorions tous les cas atteints de la bactérie et déployons rapidement toutes les ressources nécessaires pour éviter que la bactérie ne contamine d’autres personnes.
Haut
Q : Qu’est-ce que Bruyère fait pour rehausser la sécurité des patients?
R : Nous avons un programme de sécurité pour les patients à l’hôpital pour s’assurer que toutes les pratiques sont à un haut niveau pour votre sécurité. Ceci inclut :
- Nous nous assurons que nos pratiques en matière d'entretien ménager correspondent aux pratiques exemplaires dans le secteur de la santé;
- Nous élaborons un programme d'excellence en matière d'hygiène des mains;
- Nous vérifions diverses pratiques pour garantir des soins aussi sécuritaires que possible.
Haut