ERV
Il n’y a pas d’éclosion d’infection de bactériémie à ERV à Bruyère. Mise à jour le 31 juillet 2024.
À Bruyère, les soins aux patients et la sécurité de ceux-ci nous tiennent à cœur sont primordiaux, c’est pourquoi nous tenons à fournir des renseignements transparents. Ainsi, depuis décembre 2008, une fois par trimestre, nous divulguons les taux de bactériémies à entérocoque résistant à la vancomycine (bactériémies à ERV) de nos deux hôpitaux (l'Santé Bruyère Hôpital Élisabeth-Bruyère et l'Santé Bruyère Hôpital Saint-Vincent) sur notre site Web. Au fil du temps, l’analyse de nos taux de bactériémies à ERV nous fournira de précieux renseignements que nous utiliserons pour améliorer la qualité des soins dans notre organisation.
Les taux de bactériémies à ERV constituent une d’indicateurs de la sécurité des patients que publieront les hôpitaux. Ces indicateurs sont affichés sur le site Web de la Santé publique Ontario ainsi que sur les sites Web de chaque hôpital.
La divulgation ne vise pas à faire en sorte que les hôpitaux se comparent à d’autres organisations. En premier lieu, il est important de se rappeler que les taux de nombreux hôpitaux varieront d’un mois à l’autre. En plus, il faut tenir compte des soins spécialisés offerts dans les établissements, et, par conséquent, des facteurs de risque variés. Il est donc essentiel que les taux de bactériémies à ERV soient examinés dans le contexte d’autres indicateurs de rendement.
ERV – Questions et réponses
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Q : Qu’est-ce que l’entérocoque résistant à la vancomycine (ERV)?
R : Les entérocoques sont des microbes qui vivent dans le tractus gastro-intestinal de la plupart des gens et ne sont pas généralement nocifs (phénomène appellé « colonisation »). Les entérocoques résistants à la vancomycine (ERV) sont des souches d’entérocoques qui résistent à l’antibiotique vancomycine. Si une personne a une infection causée par l’ERV, par exemple une infection urinaire ou sanguine, celle-ci pourrait être plus difficile à traiter.
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Q : Qu’est-ce qu’une bactériémie?
R : Une bactériémie est la présence de bactéries dans le sang; on dit que c’est une infection transmise par voie sanguine. Les symptômes peuvent s’accompagnés de fièvre ou hypothermie, un changement de l’état mental ou fonctionnel, et une chute de la pression artérielle.
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Q : Qu’est-ce qu’un cas de bactériémie à ERV?
R : Il s’agit d’un patient qui a été identifié comme étant porteur de l’entérocoque résistant à la vancomycine et dont le diagnostic est confirmé par un laboratoire.
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Q : Quelles sont des infections nosocomiales?
R : Il arrive parfois que les patients admis à l’hôpital y acquièrent des infections. On parle alors « d’infection nosocomiales » (c'est-à-dire contractées à l’hôpital). Ceci peut vouloir dire que les symptômes ont débuté 72 heures après l’admission à l’hôpital; ou que l’infection était présente au moment de l’admission mais qu’elle est en rapport avec une admission précédente à ce même hôpital au cours des quatre dernières semaines.
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Q : Quels sont les facteurs de risque pour les infections à ERV?
R : Les personnes susceptibles d’être colonisées ou infectées à ERV sont généralement hospitalisées et présentent un trouble médical sous-jacent. Les personnes à risque sont les patients qui :
- ont été hospitalisés récemment dans un établissement situé à l’étranger;
- sont atteints d’une maladie grave et sont en soins intensifs;
- sont atteints d’une maladie grave sous-jacente ou ont un système immunitaire affaibli;
- portent un cathéter ;
- ont été exposés à une personne porteuse d’ERV;
- prennent des antibiotiques, notamment la vancomycine.
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Q : Comment traite-t-on la bactériémie à ERV?
R : Des antibiotiques spécifiques sont requis.
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Q : Comment l’ERV se propage-t-il?
R : L’ERV se transmet d’une personne à l’autre par contact, habituellement par les mains des soignants. Il se propage lorsqu’un soignant touche des matières contaminées, excrétées par une personne infectée ou des articles souillés par des matières fécales.
L’ERV peut très bien survivre sur les mains et pendant des semaines sur les objets, comme les sièges de toilette, les robinets, les poignées de porte, les côtés de lit, les meubles et les bassins. On peut facilement éliminer l’ERV avec un bon désinfectant, et une bonne hygiène des mains éliminera l’ERV des mains contaminées.
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Q : Comment Bruyère contrôle-t-il la propagation de l’ERV?
R : La bonne hygiène des mains (p. ex., se laver les mains souvent et soigneusement) est à elle seule la plus efficace de toutes les façons d’éviter de répandre les maladies infectieuses telles que la maladie associée à l’ERV.
On doit se laver les mains :
- après le passage aux toilettes;
- après s’être mouché;
- avant de manger et de boire;
- avant de toucher des pansements ou des plaies et après;
- lorsqu’elles sont visiblement sales (souillées);
- avant de quitter la chambre.
Rappelez au personnel et aux visiteurs de bien se laver les mains avant de vous toucher et après. Demandez à votre infirmière ou médecin de démontrer les bonnes techniques d’hygiène des mains [se nettoyer les mains en les lavant avec du savon sous l’eau courante pendant au moins 15 secondes OU en les frottant avec une solution sans eau à base d’alcool (p. ex., Purell) jusqu’à ce qu’elles soient sèches].
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Q : Qu’est-ce que Bruyère fait pour rehausser la sécurité des patients?
R : Nous avons un programme de sécurité pour les patients à l’hôpital pour s’assurer que toutes les pratiques sont à un haut niveau pour votre sécurité. Ceci inclut :
- Nous nous assurons que nos pratiques en matière d'entretien ménager correspondent aux pratiques exemplaires dans le secteur de la santé;
- Nous élaborons un programme d'excellence en matière d'hygiène des mains;
- Nous vérifions diverses pratiques pour garantir des soins aussi sécuritaires que possible.
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