Royal un jour, Royal toujours : l’histoire de Bill Markell

Célébration de la vie 

À l’adolescence, Bill Markell a joué au hockey junior pour les Royals de Cornwall. À l’âge adulte, il a continué à être sportif et enjoué. Plus tard, il a épousé Brenda, a fondé une famille et est devenu un fier grand-père.

Bill était fort et en santé jusqu’en 2020. Cependant, au plus fort de la pandémie, on lui a diagnostiqué un cancer du rectum. Il a rapidement perdu la moitié de son poids et n’était plus que l’ombre de lui-même, pesant seulement 119 livres.

Lorsqu’il est arrivé à l’Hôpital Saint-Vincent de Bruyère, son médecin l’a décrit comme immobile, émacié et frêle. Pendant des mois, il a dû recevoir des transfusions sanguines, des antibiotiques par voie intraveineuse et des soins quotidiens afin de stabiliser son état.

Pour le déplacer, le personnel devait utiliser des lève-personnes. Ces appareils ont considérablement atténué ses douleurs chroniques, l’ont aidé à se déplacer et lui ont permis de retrouver son autonomie.

Aux yeux de Bill, le plus difficile pendant cette période fut de ne pas pouvoir voir sa famille. En raison de la pandémie de COVID-19, les visites étaient restreintes et il pouvait uniquement recevoir la visite de sa femme, Brenda.

Même s’il passait de longues heures au téléphone avec sa femme et ses enfants, et que le personnel lui ait permis de rester en contact avec sa famille au moyen de visioconférences, Bill ressentait un grand vide, qui était évident même pour le personnel infirmier.

Bill affirme que les membres du personnel ont pris le temps d’apprendre à le connaître et de lui faire quelques blagues pour lui remonter le moral : « Du personnel infirmier au personnel d’entretien ménager, ils ont tous pris le temps d’apprendre à me connaître. Et malgré le fait qu’ils étaient tous très occupés, l’équipe de soins infirmiers m’a surpris le jour de mon anniversaire avec un petit gâteau et des souhaits d’anniversaire. »

Bill a traversé de longues et pénibles épreuves à l’hôpital. Il a fallu des mois de travail acharné pour qu’il soit capable de s’asseoir ou de marcher tout seul. Durant tout ce temps, l’équipe soignante se concentrait sur chaque petite victoire : une plaie qui guérit, l’appétit qui revient, la capacité de s’asseoir sans soutien, la prise de poids, puis la capacité de marcher à nouveau.

« Le médecin et tout le personnel ont si bien su me remonter le moral que je n’ai pris conscience de la gravité de la situation que bien plus tard, lorsque je fus rétabli », se souvient Bill.

Lorsque Bill quitta l’hôpital, il avait repris tout son poids, ainsi que sa façon positive de voir la vie.

« J’ai été traité comme un roi, et je pense que c’est ainsi qu’ils traitent tout le monde chez Bruyère. Cela m’a donné envie de faire de mon mieux et d’encourager les autres qui traversent des difficultés autant que possible. »

Aujourd’hui, Bill est de retour chez lui à Kanata avec sa femme, ses enfants et ses petits-enfants. Il vient de célébrer son 50e anniversaire de mariage et il a un sentiment renouvelé de gratitude envers ceux qui l’entourent.