Bruyère célèbre le Mois des aînés
25/06/2021
Ce mois-ci, nous célébrons le Mois des personnes âgées, un moment privilégié pour réfléchir à la façon dont Bruyère aide les aînés à rester sains, actifs et en contact avec la société.
Sécurité des aînés à domicile et dans les autres milieux de vie
Le recours à la technologie à domicile et dans les organismes communautaires renforce la sécurité des aînés, tant sur le plan physique que psychologique. Le Dr Neil Thomas est l’un des médecins-chercheurs qui travaillent à aider les personnes âgées à rester en sécurité et autonomes en dehors des établissements de soins grâce à la technologie.
Suivant les recherches menées dans l’appartement intelligent (SAM3), le système de capteurs a été transposé directement chez les aînés afin d’en évaluer l’efficacité dans leur milieu de vie. Si nous pouvons avoir une petite idée de la vie d’un patient lorsqu’il vient nous voir en établissement de soins, les capteurs, eux, suivent les activités quotidiennes de la personne, ce qui crée une base de référence dont on peut se servir pour évaluer les changements dans la santé et le bien-être de la personne. En changeant la façon de suivre l’évolution de la santé et de la perte de mémoire grâce à des capteurs, on donne aux aînés la possibilité de vivre chez eux plus longtemps et en sécurité.
Dans la communauté, qu’il s’agisse de services de santé, de logement, de restaurants, d’aide juridique ou de transport, le fait de savoir qu’il existe des services adaptés pour ces personnes est une paix d’esprit pour leur sécurité et leur contact avec leurs proches. L’organisme Démence613 regroupe une foule de ressources pour le mieux vivre des personnes aux prises avec la démence. Chaque entreprise et service qui s’inscrit à ce répertoire rend la communauté du 613 plus sûre et plus inclusive pour les personnes atteintes de démence et leurs proches aidants.
Rester actif grâce aux promenades à vélo virtuelles
« L’une des difficultés auxquelles nos patients sont parfois confrontés après un long séjour à l’hôpital est de rester motivés à poursuivre les thérapies qui les aident à reprendre des forces », a déclaré le Dr Campbell, médecin chercheur à Bruyère.
Dans le cadre d’une étude menée en soins de longue durée au Centre Glebe, le Dr Campbell et son équipe ont mis à l’essai le jDome BikeAroundMC, un vélo équipé d’un écran sur lequel sont projetées des scènes de rue pendant le trajet, semblable à ce que font nos beaux vélos Motiview du Village Santé Bruyère.
L’équipe s’est réjouie de constater qu’en plus d’aimer utiliser le système de vélo, la grande majorité des résidents a augmenté sa distance parcourue, amélioré son humeur et a fait moins de chutes. Mieux encore, ce système sera introduit à l’Santé Bruyère Hôpital Saint-Vincent pour être incorporé aux programmes de réadaptation de faible intensité et de soins médicaux complexes, afin de rendre l’activité physique plus attrayante et plus amusante.
« L’un des objectifs de ce projet est d’utiliser une technologie de pointe faisant appel à la réminiscence pour aider les patients à rester motivés pendant leur séjour à l’Santé Bruyère Hôpital Saint-Vincent, afin qu’ils puissent tirer le meilleur parti de leur programme de réadaptation,» a déclaré le Dr Campbell.
Garder les résidents et leurs proches en contact
La famille et les proches sont importants dans la vie de nos patients et de nos résidents. Le programme de partenaires en soins désignés qui a vu le jour l’année dernière s’est révélé crucial dans le maintien du contact entre les résidents et leurs proches, car les proches aidants apportent un soutien personnel, physique et psychosocial inestimable.
James Conklin, Ph. D., dirige l’équipe scientifique qui a mis le programme en œuvre et qui procédera à une évaluation de son développement dans trois foyers de soins de longue durée en Ontario (Ottawa, Markdale et Tavistock) afin de consolider l’implantation du programme et d’évaluer ses effets. Cette équipe consignera le vécu des résidents, des partenaires en soins désignés et des fournisseurs de soins au fil du temps afin de savoir ce qui a bien fonctionné et quels changements pourraient s’avérer utiles au programme selon les résultats obtenus.
Selon l’instigateur du projet, James Conklin, ces travaux donneront l’heure juste aux chercheurs. Ils seront à même de constater ce qui fait obstacle et ce qui facilite l’implantation du programme de partenaire de soins désignés. « Si l’on s’appuie sur les constats tirés des stratégies d’implantation employées par les trois foyers ontariens, nous pourrions aider d’autres foyers de soins de longue durée à anticiper les difficultés qui les attendent et à se donner les moyens de mieux s’approprier le programme, ce qui nous permettrait d’espérer qu’un nombre plus élevé de résidents en foyer de soins de longue durée pourra rester en contact avec sa famille et ses proches. »